lundi 1 novembre 2010

El Santo de Anjou (y IV)

El 12 de junio de 1793, para solucionar el problema de la unidad de acción, los jefes de la revuelta de La Vendée se disponen a elegir su “generalísimo”, el jefe incontestado de su ejército del que emanarán todas las órdenes. Cathelineau es escogido por unanimidad. ¿Por qué? Hay numerosas razones:

• Ganar el apoyo incondicional de los insurgentes nombrando jefe a uno de los suyos.

• Cathelienau es un hombre profundamente piadoso y respetuoso de la fe.

• Su única ambición es la misión, es irreprochable.

• Tiene experiencia, edad y sabiduría.

• Los hombres le aprecian, es un visionario que sabe remover las almas de la multitud con sus palabras.

«Aujourd'hui 12 juin 1793, l'an 1er du règne de Louis XVII, nous soussignés, commandant les armées catholiques et royalistes, voulant établir un ordre stable et invariable dans notre armée, avons arrêté qu'il sera nommé un général en chef, de qui tout le monde prendrait l'ordre. D'après le scrutin, toutes les voix se sont portées sur M. Cathelineau qui a commencé la guerre, et à qui nous avons tous voulu donner des marques de notre estime et de notre reconnaissance. En conséquence, il a été arrêté que M. Cathelineau serait reconnu en qualité de général de l'armée, et que tout le monde prendrait l'ordre de lui.

Fait à Saumur en Conseil, au quartier général, le dit jour et an que dessus.

Signés:

Lescure, De Beauvollier (x2), de Bernard de Marigny, de Hargues, Stofflet, De Laugrenier, Delaville de Beaugé, De la Rochejaquelein, D'Elbée, Duhoux de Hauterive, De Boissy, Tonnelet, Des Essarts, De Bonchamps.»

Las victorias realistas vuelven a encadenarse y la villa de Angers cae. El 23 de junio de 1793, l’Armée Catholique et Royale encara la gan ciudad de Nantes. El ejército blanco, con unos efectivos de 40.000 hombres encabezados por el generalísimo Cathelineau, avanza hacia las puertas de la ciudad guarnecida por 12.000 azules. Los realistas quedan detenidos y la batalla se bloquea. El 29 de junio Cathelineau entra por fin en la ciudad por la puerta de Rennes y llega a la plaza Viarme. Desde una ventana un francotirador le alcanza mortalmente. Los realistas, viendo herido de gravedad a su líder, se retiran y son derrotados.

Cathelineau es transportado moribundo a St Florent le Vieil, la pequeña población que le vio crecer. En su lecho de muerte, el abad Cantineau le visita a diario. Escribirá más tarde que Jacques Cathelineau se mantuvo sereno ante la muerte. Rindió a Dios su alma el 14 de julio de 1793. Su primo Jean Blon anunció su muerte así: «Le bon Cathelineau a remis son âme à Celui qui la lui avait donnée pour venger Sa gloire» Michelet escribirá mucho más tarde: «La Vendée, frappée du coup, n'alla pas plus loin. Ils l'avaient cru invulnérable; ils furent tous blessés, qu'ils ne s'en sont jamais relevés».

Victoire de Donnissan de la Rochejaquelein afirmará en sus memorias : «Cathelineau commandait les gens du Pin-en-Mauge et des environs. C'était, comme je l'ai dit, un simple paysan qui avait fait quelque temps le métier de colporteur pour le commerce des laines. Jamais on n’a vu un homme plus doux, plus modeste et meilleur. On avait pour lui d'autant plus d'égards, qu'il se mettait toujours à la dernière place. Il avait une intelligence extraordinaire, une éloquence entraînante, des talents naturels pour faire la guerre et diriger les soldats: il était âgé de trente-quatre ans. Les paysans l'adoraient, et lui portaient le plus grand respect. Il avait depuis longtemps une grande réputation de piété et de régularité ; tellement que les soldats l'appelaient le Saint de l'Anjou, et se plaçaient quand ils le pouvaient auprès de lui dans les combats, pensant qu'on ne pouvait être blessé à côté d'un si saint homme».

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